Diagnostic amiante et HAP des enrobés routiers par carottage

Notre expertise en matière de prélèvements d'enrobés

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Abexamiante est l’un des pionniers de la recherche d’amiante et de HAP (Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques) dans les enrobés routiers sur le territoire du Grand Lyon. Nos intervenants sont formés, certifiés et assurés pour réaliser ce type de missions. Notre indépendance, notre impartialité et notre expertise stratégique sont de solides atouts pour vos projets.

Au fil des années, nous avons su adapter notre méthodologie et notre stratégie de prélèvement pour vous garantir des repérages précis, cohérents et pertinents.

Les sources de risques étant multiples lors de ce type d’intervention (risque amiante et risque routier), notre méthode de travail et la logistique qui en découle prennent en compte l'ensemble de ces facteurs afin de protéger nos équipes, les usagers de la route et les passants.

Cette approche rationnelle et rigoureuse nous permet de réaliser les prélèvements par carottage en toute sécurité et de consigner ces résultats dans un rapport de repérage clair, vous permettant à votre tour de prendre en compte convenablement les risques amiante et HAP lors de vos interventions.

 

 

 

Travaux sur enrobés routiers : pourquoi un diagnostic ?

9Le but du diagnostic amiante et HAP des enrobés routiers est de caractériser les différentes couches d’enrobés en fonction de plusieurs facteurs :

- Présence ou absence d’amiante
- Présence ou absence de HAP (Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques) en teneur élevée.
- Qualification des caractéristiques fonctionnelles des enrobés (nature, épaisseurs, liaisons entre couches…)

Jusqu’au début des années 1990, certaines entreprises ont incorporé des fibres d’amiante (généralement du Chrysotile)dans la préparation des enrobés bitumineux dans le but d'en améliorer les performances mécaniques. Ces enrobés, initialement utilisés en couches de roulement ont, au fil du temps, pu être recouverts ou même fraisés, avec réutilisation des granulats contaminés dans la préparation d’autres enrobés… Il est donc impossible aujourd'hui d'affirmer l'absence d'amiante dans un enrobé sans avoir recours à un prélèvement par carottage suivit d'une analyse en laboratoire.

Les HAP résultent, quant à eux, de l’utilisation de goudrons et de dérivés houillers dans l’élaboration des enrobés. Cela concerne principalement les enrobés anciens puisque aujourd’hui les goudrons ont été abandonnés au profit des bitumes. Lorsqu’ils sont chauffés, les enrobés pollués libèrent des HAP en teneur élevé qui s’avèrent irritants pour la peau et qui sont cancérigènes si ils sont inhalés.

 

 

Travaux sur enrobés routiers : que dit la loi ?

Le Code du Travail et le Code de la Santé Publique fixent respectivement des limites d'expositions à l'amiante et aux produits cancérigènes pour les travailleurs et pour les citoyens.

Les enrobés pouvant renfermer ces substances dangereuses, il est donc indispensable d’avoir recours à une expertise pour en caractériser la nature.
Cette obligation de repérage est valable pour tous les propriétaires d’enrobés sur lesquels sont envisagés des travaux (des collectivités territoriales aux particuliers).

 

Comment interpréter les résultats du repérage ?

L’analyse des différentes couches d’enrobés se fait en deux étapes :

Etape 1 : Analyse Amiante

Si les analyses des prélèvements par carottage se révèlent positives à l'amiante, les entreprises intervenantes sur le chantier devront être formées au risque amiante et travailler selon les règles de sécurité qui s’imposent (Sous-section IV pour les travaux ponctuels et Sous-section III pour les travaux de retrait des matériaux). Les déchets issus de ces chantiers devront être envoyés dans un centre de traitement pour déchets dangereux.

Etape 2 : Analyse HAP

Le diagnostic amiante et HAP des enrobés routiers n’est réalisée que sur les échantillons négatifs à l'amiante.

Cette analyse quantifie les 16 Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques que peut contenir l'enrobé. C’est la somme totale des HAP qui impose la conduite à tenir.

L’INRS et l’OPPBTP préconisent un seuil de 50 mg de HAP / kg de matière sèche.
En dessous de 50 mg/kg l’enrobé peut être réutilisé à chaud ou à froid pour être incorporé à un nouvel enrobé.

Au-dessus de 50 mg/kg, l’enrobé devra être envoyé dans un centre de traitement pour déchets dangereux. Des études sont en cours pour fixer des seuils de tolérance intermédiaires pour les réutilisations à froid, moins émissives en HAP.

 

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